Guide du Street Food mauricien
Les Mauriciens considèrent la street food comme une seconde religion. Les colporteurs sont présents partout, à tous les coins de rue, pour faire découvrir aux locaux et aux visiteurs les spécialités locales. La cuisine de rue reste incontournable pour découvrir le patrimoine culinaire mauricien.
Une cuisine de rue multiculturelle
Port-Louis, la capitale mauricienne, est aussi considérée comme une destination incontournable du street food. Mais il suffit d’une petite balade dans les rues de n’importe quel village de Maurice pour se convaincre que c’est la meilleure façon de découvrir les plats typiques de l’île. Voici quelques plats incontournables du street food mauricien, à découvrir absolument lors de votre séjour :
- les dholl puris, des galettes fines salées à base de pois cassés jaunes, sont typiques de la street food mauricienne. Si les autres spécialités sont issues du brassage des cultures, le dholl puri ne l’est pas. Il s’agit d’une pure création de l’île et il figure parmi les incontournables de la gastronomie locale. Il n’est présent que dans la rue ou dans les snacks.
- le gato pima ou gâteau piment est un amuse-bouche qui fait partie intégrante de la culture mauricienne. Ce plat typique peut se manger à toute heure, tant à l’apéro qu’au petit déjeuner. Les Mauriciens le mangent dans du pain avec du beurre et du cheddar en guise de casse-croûte. Il peut également être servi avec une sauce rougaille. Dans les rues, il est commercialisé par les marchands de «gato dilwil », présents à tous les coins de rue, aux côtés des gato brinzel, baja, gato arouille, samoussa…
- les boulettes commercialisées dans les rues mauriciennes sont typiques du pays. Les plus vendues sont les boulettes de poisson. Mais vous trouverez également des boulettes de viande, des boulettes de chouchou et des boulettes « saw maï »;
- les merveilles font aussi partie de la street food mauricienne. C’est une large galette croustillante à base de farine, légèrement gonflée et dégustée avec du satini cotomili. Cet encas 100 % local se fait toutefois de plus en plus rare.
Il y en a pour tous les goûts, et les végétariens et végétaliens sont particulièrement gâtés. Hormis le goût incomparable de ces spécialités culinaires, l’attrait de la street food mauricienne vient aussi des gestes rapides et précis des vendeurs, qui savent attirer l’attention des clients.
Cette richesse culinaire vient de l’Histoire de l’île, qui a connu plusieurs vagues d’immigration. Maurice est un véritable carrefour des cultures et des civilisations, et les plats typiques de toutes les communautés sont représentés, ainsi que les spécialités locales, issues de ce melting-pot.
Et les boissons dans tout ça ?
Les boissons occupent également une place prépondérante dans la cuisine de rue mauricienne. Elles sont nombreuses mais les plus typiques sont l’alouda et le glaçon râpé. L’alouda est une boisson lactée et sucrée au goût d’amande ou de vanille et contenant des petites graines noires et de l’agar-agar. Il est servi frais avec de la glace pilée.
Le glaçon râpé, quant à lui, est un sorbet à base de glace pilée et parfumé. Il nécessite une préparation assez particulière. Tout d’abord, le glaçon doit être congelé 24 heures puis préservé aux frais dans une glacière. Lorsqu’un client passe une commande, le glaçon est râpé et servi avec du sirop. La gare de Mahébourg reste l’un des meilleurs endroits pour déguster un glaçon râpé, une douceur qui se fait malheureusement de plus en plus rare.